Hervé SARD

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Naissance à Mantes-la-Jolie le 06 juillet 1961.
Hervé Sard ne garde aucun souvenir de sa petite enfance et cette amnésie précoce l’incite, dès l’âge de cinq ans, à écrire ses Mémoires en tapissant les murs de sa chambre avec un camembert coulant. Ses géniteurs, conscients du message, lui offrent alors une compilation des textes d’Enid Blyton et il fait la connaissance de Oui-Oui, le Harry Potter de l’époque. À six ans, maîtrisant ainsi les subtilités de la littérature rose, sa décision est prise et son itinéraire tracé : il fera des études sages pour mieux faire le pitre ensuite. Ainsi fut dit ainsi fut fait, ou peu s’en faut. À vingt-trois ans, diplômes en bandoulière, il débarque en Afrique du Nord où il enseigne la physique. La relativité générale lui fait changer d’orbite deux ans plus tard : il devient informaticien et développe des algorithmes d’arrondis pour enrichir les traders, puis prend la fuite vers la Hongrie en se mariant en cours de route avec une Bretonne pur beurre. En l’an 2000, revenu en France et père de trois enfants, il prend conscience simultanément de l’imminence du changement de millénaire et de la situation délétère du monde de l’édition : il envoie cinquante lettres de refus à des éditeurs. Les réponses sont positives, tous les refus sont acceptés. Fort de ce succès, il garde le cap jusqu’en 2005, année charnière dans son parcours jusqu’alors sans faute, car il essuie un revers : les éditions Krakoën, fraichement imaginées par Max Obione, refusent son refus. C’est le début d’une longue inimitié. Vice repetita s’échappe du placard en 2007, talonné par Mat à mortLa Mélodie des cendres et Morsaline. En parallèle, pour marquer son ire et exercer son mauvais caractère, Hervé Sard écrit des nouvelles, s’acoquine avec des trublions, participe à des salons où il dédicace des marque-pages vendus onze euros avec le livre offert en écrin. L’année 2009 est un tournant dans cette trajectoire rectiligne. L’auteur crée sa propre entreprise de relecture, « Scribinfo, la passion des mots », dans le seul but d’introduire des coquilles dans les tapuscrits des amis. Hervé Sard s’utilisera en 2011, à l’occasion de la sortie de son prochain roman, un lipogramme sans trémas écrit la nuit du 6 décembre au 12 février dans un igloo du Spitzberg, dans la mouvance du polar nordique.

Découvrir le blog d’Hervé Sard ici et son site là 

Son dernier livre :

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Quand Luc est appelé auprès d’un châtelain milliardaire, il s’attend à une mission ordinaire. Il va vite s’apercevoir qu’à la Pillonerie, on meurt un peu trop souvent, et d’étrange manière. Le petit-fils du maître des lieux a été retrouvé écartelé par quatre chevaux, une pancarte portant l’inscription « Ravaillac » glissée autour du cou. Mort naturelle, selon le médecin de famille…

Une enquête où l’Embaumeur exprime tout son art, entouré de personnages tous plus extravagants les uns que les autres.
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